Doha : Carnet de voyages de Nathalie
Jour 1 : Paris/Doha
Si vous avez le sentiment de courir derrière le temps dans une course perpétuelle et effrénée… j’ai une inattendue suggestion à vous faire.
Appuyez sur le bouton pause, vous y êtes presque !
La décompression démarre aussitôt que vous avez franchi le seuil de la #Qsuite de #qatarairways. S’il fallait résumer : allongez-vous, hydratez votre peau aux senteurs de rose avec une sélection de produits Diptyque et commandez un délicieux repas à l’heure qu’il vous plaira.
Direction Doha !
Bien entendu, le monde bien-pensant a critiqué le Qatar, bien entendu 5 milliards de personnes ont suivi la coupe du monde, mais seulement peu sont encore venus découvrir ce nouveau monde maintenant ouvert au tourisme. Je fais ce voyage en toute intimité, nous sommes 8 privilégiés à être reçus par #qatarairways, par l’office du tourisme du #Qatartourism et par l’hôtel #ZulalWellnessResort.
Se faire du bien à l’hôtel Zulal Wellness Resort Cet hôtel a cette particularité d’être le seul à l’extrême nord du pays (1h20 de route depuis la ville), entre mer et désert de rocaille. C’est ici que le temps a décidé de jouer double, de vous faire vivre à contre-courant du quotidien.
Le concept : un hôtel 100% tourné vers vous, pour vous, pour votre corps et votre esprit. Au programme, une digital detox, une alimentation divinement gourmande, mais qui n’excède pas les 300 calories, des soins holistiques faisant le pont entre vous et des millénaires de médecine arabique. Je comprends pour l’avoir maintenant expérimenté que les hôtels wellness sont bien plus qu’un simple hôtel avec un spa. C’est un monde à part, où l’on vient certes pour un très grand confort, mais surtout pour vivre dans une bulle où le temps aurait eu la gentillesse de faire une halte. Un lieu où vous aurez la chance de converser avec un médecin spécialiste des médecines douces et arabiques pour déterminer non pas seulement un programme de soins, mais pour établir un véritable diagnostic de vos éléments naturels et constitutifs.
Je ne partagerai ici que mon exemple et c’est ainsi que j’ai appris que je suis « Terre », ce qui nécessite de savoir adapter certains comportements : éviter de vivre dans des pays aux conditions climatiques extrêmes qu’elles soient chaudes ou froides, mettre en pratique des temps de pauses cérébrales pour éviter les situations de stress et insomnies… Bref, l’échange va assez loin pour établir une fiche de suivi précise et surtout truffée de recommandations personnalisées.
Les espaces de soins sont élégants, avec des thérapeutes ultra spécialisés. Vous finissez vos 3 ou 4 soins par jour dans un sentiment de plénitude. Je vous recommande de vous alanguir en fin de journée dans la salle dont les murs sont faits de multiples sels du monde et dont l’une des principales vertus est de vous délester de toutes les ondes négatives. Pour les plus courageux, vous avez une salle remplie de neige, extraordinaire stimulant et tonifiant.
Et puis enfin, ce cocon ne saurait être suffisant si vous n’aviez pas un hébergement câlin, délicat, confortable et enveloppant : les chambres et suites ont toutes vue sur d’immenses piscines conçues comme des plages, un pont terrasse avec piscine privée et une douche extérieure à l’abri des regards. Sachez que si vous souhaitiez tenter cette expérience en famille, une partie de l’établissement est conçue pour accueillir les enfants et adapter ainsi le programme selon leurs envies et leurs âges. Voici donc quelques-uns des atouts de #ZulalWellnessResort. Même s’il est vrai que la planète ne manque pas d’adresses wellness, celui-ci vous enveloppe d’une douceur singulière.
Jour 3 : Doha City
Jeune pays – Grand avenir : Que dit, aussi courte soit-elle, l’histoire d’une nation, de la vie et des enjeux d’un pays en devenir ? Tout d’abord une incroyable leçon qui prouve que rien n’est définitif. Le Qatar, autrefois pays de pêcheurs de perles et de bédouins, devenu aujourd’hui le nouveau hub du monde. Certes, il y a le pétrole et le gaz qui dans les années 50 ont changé le cours même des rapports de forces : les Qataris étaient les serfs des Anglais et les Indiens les donneurs d’ordres. La roue tourne et les perdants ne sont pas toujours ceux que l’on condamnait de notre hauteur. L’autre leçon est quant à elle universelle : une crise ne doit jamais être vécue comme la fin mais comme le début d’autre chose, une occasion de créer, d’inventer et d’ouvrir les portes d’un futur auquel on ne songeait même pas. Je sais bien que je fais ici un raccourci de l’histoire, mais j’aime à penser que rien n’est figé et que l’humanité est aussi capable du meilleur.À Doha, le meilleur passe par des projets foisonnants dignes des pyramides : ici tout est Art, tout est création, tout est imaginé pour les générations futures. Ici tout est connaissance, éducation et expériences immersives pour un plus grand partage et un langage universel. Ici tout n’est sûrement pas parfait, mais tout laisse à croire que de grandes choses seront encore réalisées. Ces quelques 48 heures donnent envie de plus, de continuer des déambulations dans les nombreux musées que compte la ville. Sans chauvinisme, le musée national imaginé et réalisé par Jean Nouvel est un chef-d’œuvre. J’avais eu un enthousiasme illimité pour le Louvre d’Abu Dhabi, Doha n’a rien à envier là aussi à son voisin. Une œuvre architecturale et technique unique au monde. Une scénographie haute technologie donne vie à chaque salle du musée. On y passe 2h, 3h, 4h sans jamais éprouver la moindre lassitude, les œuvres, les salles animées, sont des voyages vivants dans ce jeune pays. Peu importe là aussi l’heure de votre passage, ne manquez surtout pas un repas au restaurant Alain Ducasse Idam sur l’une des ailes du musée. Une féerie de saveurs tout en inventivité, dans un décor onirique à la vue panoramique sur la corniche. Petit conseil de gourmande, commandez de toute urgence la purée de pommes de terre fumée et montée en chantilly. Une caresse de légèreté, inoubliable. Ah j’oubliais : 50€ environ pour une expérience Ducasse, vous n’avez aucune excuse à ne pas y aller.
Et là ce n’est que le début, passez de must en must en vous déplaçant en métro : tous les quartiers sont ainsi desservis, une expérience là aussi avec des stations dignes de Star Trek, des wagons qui donnent le sentiment d’être en première classe sur Qatar Airways et bien entendu totalement sécurisé.
Passez du quartier de la skyline aux souks (qui ferment à minuit) et dont le point de ralliement est un pouce XXL signé César, à moins que vous ne préfériez le quartier coloré et qui regorge de restaurants, proche du musée des Arts islamiques conçu par Pei (Pyramide du Louvre) qui conserve une incroyable collection d’œuvres majeures de tout le Moyen-Orient.
Les innombrables galeries d’art sont présentes un peu partout, les parcs jalonnent eux aussi la ville pour profiter d’un pique-nique en famille, le sublime marché aux poissons, au style Art nouveau donne envie de tout acheter, à moins que vous ne préfériez siroter une citronnade à la menthe sur l’un des si branchés lounges de la ville. Bref, vous l’aurez compris, à Doha, l’ennui n’existe pas.
Si vous en doutez, profitez a minima des offres de stop-over que proposent Qatar Airways et l’Office du Tourisme, elles sauront vous convaincre avec des hôtels 5 étoiles à partir de 100€ par personne. Goûtez-y, je parie que vous y reviendrez.
Nathalie Bueno